lundi 28 juin 2010

Maudit que c'est beau...

En survolant ma banlieue morte
Je remercie le vent qui m'porte
J'pense à ma belle Élizabeth
A doit se demander c'que j'ai fait

Pour ma neuvième et dernière vie
J'avais mérité le confort
J'ai ben fait de partir plus tôt
Mon coeur préfère la vie d'oiseau

Tous les jours dimanche, j'peux voyager partout
Aussi longtemps qu'j'aurai des ailes
J'irai là où mon coeur m'appelle
Y'est pas question que je r'descende
Sauf peut-être pour aller manger
En attendant ça peut attendre
J'goûte au bonheur, chu pas pressé

- Dédé Fortin, Belzébuth

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